HI,MY NAME IS CALEB

Monsieur Adams, avait fait part à ses élèves un dispositif mis en place, afin de tisser des liens entre les élèves, et par la même occasion, leur faire visiter la ville. Ceci était sur le volontariat, rien n’était obligé. Ils seraient répartis en groupe de dix, Américains et Français confondus, toutes études confondues également. Ils seraient seuls, sans professeurs pour les guider, pour tout découvrir par eux même. Caleb apprécia l’idée, au moins, il ne serait pas obliger d’aller dans des musée où autre. Un peu de culture ne faisait pas de mal, mais quoi de mieux pour découvrir une ville que de se fondre dans la population ? Comme lors de son inscription a se programme d’échange, Caleb n’hésita pas une seule seconde à inscrire son nom sur la liste qui était en train de circuler dans la salle.

Aujourd’hui était sa première visite. La seule chose qui leur étaient imposée était de se présenté en disant brièvement, leur nom et d’où ils venaient. Caleb se présenta au reste de son groupe, expliquant qu’il était français, mais d’origine anglaise. Une fois que tout le monde ai finit sa présentation, ils purent tous partir à la conquête de la ville. Au début personne n’osait parler. Caleb eu même peur que le groupe des français s’oppose au groupe des américains. Il avança vers une fille qui marchait en tête du groupe, et qu’il avait cru entendre dire qu’elle était américaine, lors des présentations.

Hey salut. Je suis désolé, désolée si je me trompe mais je crois bien que tu es… Lux ? Moi c’est Caleb. T’es Américaine c’est ça ?

Bon son « hey » avait été un peu plus fort que prévu, ce qui fit sortir la fille un de ses pensées un peu brutalement. Il lui sourit comme pour s’en excuser. Elle lui dis son prénom, et qu’elle était effectivement américaine. Une des majeure raison pour laquelle Caleb avait décidé de s’inscrire au programme de partenariat avec Yale, était qu’il pourrait connaitre des gens vivants a des heures de chez lui. Et qu’il connaîtrait également un autre pays. Ils marchèrent toujours tout les deux en tête, mais Caleb pensa à autre chose en entendant une musique au loin.

T’entends ce que j’entends ?

Il pointa son oreille par reflexe, en regardant vers le ciel pour essayer de savoir d’où venait le son. Le groupe arrêta d’avancer en même temps que lui, comme un seul homme. Tous essayaient de trouver la provenance de la musique entrainante qu’ils entendaient. Puis un garçon, Américain en entendant son accent, dit qu’il fallait continuer tout droit et ensuite tourné a droite. Caleb acquiesça et ils repartirent en suivant les instructions du garçon.

Je parie que c’est une fête foraine.

Il avait dit ça à la fille d’un peu plus tôt. Évidemment le pari n’avait aucune valeur puisque, à l’entente de la musique, il n’y avait d’autre choix qu’une fête foraine. Et effectivement en tournant sur la droite, ils se retrouvèrent face à une multitude d’attractions, plus ou moins effrayante selon l’effet escompté. Aussitôt, Caleb retomba en enfance, il n’avait plus qu’une idée en tête : faire tout les manèges. Ce qui serait surement impossible puisqu’il fallait que tout le monde soit d’accord.

Ils entrèrent en même temps et Caleb s’arrêta, il demanda l’avis des autres personnes sur l’attraction qu’il voulait commencer : s’il voulait débuter avec quelque chose de calme puis monter crescendo, ou en sens inverse. Il écoutait les arguments de tout le monde. Mais au final l’idée principal était de commencer par les manèges à sensations.

Tu vas pas avoir peur hein j’espère. Au pire tu fermes les yeux je te dirigerai, pas d’inquiétude.

A cause, ou grâce a son physique, il avait toujours eu une facilité déconcertante a ce que les gens l’apprécient. Puis souvent il s’avérait que ses interlocuteurs s’aperçoivent qu’il n’était pas que « soit beau et tait toi », mais qu’il avait aussi de la conversation.