Le voyage en avion jusqu'à Amsterdam vient de prendre fin et vous sortez tranquillement, ayant hâte de découvrir la ville dans laquelle vous allez passer un an ou plus de votre vie. Un journaliste s'approche de vous dès la descente du gros engin, un micro devant la bouche. Il semble faire un reportage sur l'échange entre les deux universités et vous êtes interviewé.

« Oh merde. Un journaliste ! Faut que je m'éclipse, faut pas qu'il me voit. Quoique... Si je passe à la télé, ma côte de popularité sera peut-être un peu plus élevé. Si jamais il vient me voir, il faut que je pense à ce que je vais dire. Pas de chance, il vient vers moi. »

Il s'avance lentement vers vous et vous tend le micro, tout en vous expliquant le but de son reportage. Bientôt, il se met à poser les premières questions. C'est trop tard pour vous, il va falloir que vous répondiez, vous n'avez plus le choix !

JOURNALISTE : Tout d'abord, expliquez nous pourquoi vous avez voulu participer à cet échange et ce que cela va vous apporter selon vous.

VOUS : « À la base, c'était pour changer d'environnement. Car vous savez, j'aime le changement. Par contre, c'est en partie à cause d'Ivy que j'ai décidé de participer à cet échange. Peut-être qu'en changeant d'atmosphère notre relation deviendra un peu plus sérieuse. On se connait depuis que je suis tout petit, et on a pas mal toujours été dans le même cheminement. Alors c'est normal de vouloir un petit changement dans nos vies, pas vrai ? En tout cas, c'est ce qu'on pense. J'espère pour nous deux qu'il n'arrivera pas trop de trucs stressant. »

JOURNALISTE : Comment était votre vie dans votre université ? Va-t-elle vous manquer pendant un an ?

VOUS : «Honnêtement, j'espère que je m'ennuierai pas de ma vie dans l'université. J'aimerais socialiser avec des gens, tu vois. J'ai pas vraiment eu la chance de parler avec tout le monde dans mon université. Je suis un grand solitaire, donc je ne suis pas le plus populaire. Par contre je me trouve sociable, donc peut-être que je vais trouver quelqu'un à qui parler. Je me suis juré de me faire des amis ici, c'est prêt d'arriver. Alors je vois pas ce qui me manquerais le plus... Peut-être la routine. Mais bon, je préfère ne pas y penser pour le moment et profiter de ce qui m'arrive car cela n'arrive pas à tout le monde. »

JOURNALISTE : Cette occasion est pour vous une occasion de voir ce qui se fait dans le sexe opposé au votre dans un autre pays. Etes-vous plutôt du genre à faire beaucoup de rencontres ou à rester dans votre coin ?

VOUS : « Comme je l'ai dit plus tôt, je suis plutôt du genre solitaire. Alors je ne suis pas vraiment du genre à traîner dans les bars et draguer tout ce qui bouge. Par contre je peux me paraitre sociable, donc je vais peut-être rencontrer des gens bien ici, qui sait. Par contre, ce que je n'aime pas, c'est de faire le premier pas. Je déteste, et faut que je fonce, tel un homme. »

JOURNALISTE : D'ailleurs, parlez nous un peu de vous, de votre caractère, de votre façon d'être au quotidien avec les gens, etc qu'on sache un peu plus à qui on a affaire.

VOUS : « Répondez en un minimum de 7 lignes. »

JOURNALISTE : Voilà qui est bien intriguant. Je suis sûr que tout cela a été forgé par une histoire hors du commun. Pouvez-vous nous en parler un peu ? Avez-vous eu une enfance spéciale (jusqu'à l'entrée à l'université) ?

VOUS : « Répondez en un minimum de 7 lignes. »

JOURNALISTE : Et quand avez-vous décidé d'entrer à la Sorbonne pour les frenchies ou à Yale pour les Americans (remplir correctement la question) ? Pourquoi avoir choisi cette université d'ailleurs ?

VOUS : « Répondez en un minimum de 4 lignes. »

JOURNALISTE : Côté coeur, ça a toujours été mouvementé ou plutôt calme ? Expliquez-vous quelle est votre situation actuelle également.

VOUS : « Répondez en un minimum de 4 lignes. »

Sur ces derniers mots, le journaliste vous remercie d'avoir bien voulu lui répondre et s'excuse de vous avoir pris votre temps. Il vous souhaite un bon séjour et s'éloigne progressivement, se dirigeant vers un autre étudiant qu'il va aller interviewé également.